René Yronde

(1915 - 2003)

Journaliste et correspondant local, instituteur ; citoyen pas encore honoré de la ville de Souillac

René Yronde est décédé en juillet 2003 à 88 ans. Durant les 2 années qui ont précédé, il raconta ses souvenirs dans une chronique dominicale de La « Dépêche du midi » ; cette chronique pris fin prématurément et pour satisfaire aux souhaits de nombreux lecteurs ainsi qu'à sa volonté, la famille a édité (après frappe et montage des photos) "à compte d'auteur" un ouvrage intitulé : « Mémoires de feu et de glace » ou « les histoires du petit René ».
En 224 pages, 80 articles et plus de 120 photos, le petit René décrit sa longue vie et ses 2 passions : son métier d'instituteur et celle de correspondant local à Souillac. Bien que ce soit Martin Malvy qui ait signé la préface de cet ouvrage, René Yronde ne désirait pas inclure de chroniques politiques, donc aucun article se rapportant à son rôle de premier adjoint ou de secrétaire de la Section du PS n’y figure.

Vous retrouverez dans « Les mémoires… » la discussion entre Robert Doisneau et René Yronde au Café de Paris sur la revue culturelle : « Le Point » de Pierre Betz. En fait c'est le dernier court métrage ou figure Robert Doisneau. Tourné en 1992 par Patrick CAZALS, il s'intitule : « DOISNEAU des villes, DOISNEAU des Champs ». Le film est passé à la TV (FR3, ARTE ) après le décès de Robert Doisneau. Un CD est disponible à St Céré au Musée Lurçat.

(François Yronde)

Le Café de Paris

La collaboration de Doisneau à la revue « Le Point » de Pierre Betz lui ont permis de rencontrer et évidemment photographier un grand nombre d'artistes, musiciens, poètes : Picasso, Colette, etc.

Tout ce monde se rencontrait au Café de Paris à Souillac... Les murs d'une salle étaient ornés d'une fresque de Jean Lurçat ( le Zodiaque).
Non protégé, et aussi, parait-il, de part la volonté du propriétaire désirant vendre son bien sans contraintes (!), celui-ci a été partiellement détruit pour faire place à une Agence Immobilière et une banque.
François Yronde a écrit une nouvelle sur la disparition du Café de Paris.
Les fresques de Jean Lurçat au Café de Paris